Jeune pharmacienne, Hélène Cétout-Tarcy a été tuée par arme blanche en Guyane. Elle laisse derrière elle une famille de 4 enfants. Un suspect a été arrêté rapidement, selon France-Antilles, la police soupçonne qu’il s’agisse d’une tentative de vol à l’arraché. 

Engagée chez les sapeurs-pompiers, Hélène Cétout-Tarcy ne faisait pas mystère de sa foi chrétienne. Étudiante dans l’est de la France entre 2008 et 2015, elle fréquentait l’église de Pentecôte internationale de Strasbourg. Le pasteur de l’église lui a rendu hommage sur Facebook et a lancé une cagnotte pour soutenir sa famille. Il a annoncé qu’un “temps de recueillement et de prière se tiendra ” dimanche 14 avril en mémoire de la défunte.

Âgée de 34 ans, elle venait de s’installer depuis début 2023 comme pharmacienne adjointe à Saint-Laurent-du-Maroni, au nord de la Guyane française. Très active, elle avait été récompensée et récemment reçue à Matignon dans le cadre du concours “101 femmes entrepreneures” pour sa plateforme Je ne suis pas un numéro.

Une plateforme en ligne qui propose de l’aide aux personnes traversants des situations humiliantes et difficiles. Une initiative née suite à une expérience traumatisante qu’elle avait vécue à l’hôpital. Enceinte de jumeaux, Matthias et Nathan qui sont malheureusement décédés, Hélène Cétout-Tarcy avait fait l’expérience d’un accompagnement médical inadapté. 

Depuis l’annonce de son assassinat de nombreux hommages lui ont été rendus. Le député de la 2nde circonscription de Guyane Davy Rimane a notamment déclaré que “la Guyane perd une citoyenne émérite”. “Pharmacienne, pompier volontaire, elle devait nous servir d’exemple et être de celles qui montrent le chemin aux jeunes” a réagi de son côté Georges Patient, sénateur de Guyane sur X (ex-Twitter).