La jeune footballeuse chrétienne Aïrine Fontaine se retrouve dans le trouble après avoir répondu à une question sur l'homosexualité dans le football. Accusée d'homophobie, elle a précisé sa pensée.
Le média chrétien Holy Production et Aïrine Fontaine, footballeuse de 20 ans évoluant au FC Fleury 91, ont supprimé le 14 mars les extraits vidéos publiés la veille sur leurs réseaux sociaux. En cause, un passage ayant suscité de nombreuses accusations d’homophobie. En effet, après vingt minutes d’entretien avec la footballeuse, une question lui est posée: «On sait que le monde du football féminin est souvent lié à l’homosexualité. Toi, quel est ton positionnement par rapport à ça, à l’homosexualité et au milieu du football?» Elle a alors commencé par répondre ceci: «Comme c’est dit dans la Bible, on sait très bien que l’homosexualité est un péché. Dans le Lévitique, c’est marqué.» La suite de son propos encourageait les personnes homosexuelles à sortir de leur péché en rappelant que «Dieu les aime toujours».
Toutefois, c’est surtout la première partie qui a fait réagir la toile, où beaucoup ont accusé la jeune footballeuse d’homophobie. Trois jours après la publication de la vidéo, elle a précisé sa pensée sur Instagram: «Cette question [qu’elle juge “peut-être inappropriée avec le recul”], j’y ai répondu en partageant à la fois une déclaration biblique, mais j’ai aussi précisé que je ne suis pas une personne qui réagit ou vit négativement. Je n’ai pas pris le temps de bien peser chacun de mes mots et je le regrette sincèrement.» Consciente d’avoir pu heurter certaines personnes, «dont des proches que j’aime sincèrement», Aïrine Fontaine se défend et promet «n’avoir pas voulu manifester le moindre rejet des personnes en raison de leur orientation sexuelle, ni véhiculer à leur sujet des propos discriminants».
Aux limites de la liberté d’expression
Accusée d’avoir tenu des propos homophobes par différents médias dont Le Parisien et Le Figaro, la footballeuse traverse une tempête médiatico-politique depuis jeudi dernier. Toutefois, cette affaire soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression, de religion et de conviction, puisque la joueuse n’a pas exprimé d’hostilité directe à l’égard des homosexuels, affirmant que «Dieu aime» ces personnes. Une distinction très mal comprise et reçue dans la société séculière, qui a simplement associé ses propos à de l’homophobie.
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